Le 14 février, la vingtaine de personnes (étudiant.e.s et militant.e.s syndicaux) qui avaient envahi pacifiquement le Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté (Besançon), pour s’opposer à la mise en application de la sélection en master et rappeler leur attachement à un enseignement supérieur public ouvert à toutes et tous, ont été arrêté·e·s, menotté·e·s et emmené·e·s au commissariat. Selon la procureure de la République certains étudiants encourraient jusqu'à cinq ans de prison:

Cette répression s’inscrit dans une politique plus large d'intimidation et de criminalisation du mouvement social basée sur des charges disproportionnées sinon infondées. Rappelons que la justice a récemment accordé la relaxe à des étudiants de notre université abusivement poursuivis pour leur participation aux manifestations contre la loi travail:

La Ferc CGT, la FSU (FSU 21, SNCS, Snesup) et Sud Éducation