Le SNESUP rappelle son opposition aux COMUE et constate que de nombreuses divergences existent entre les présidents des universités de Besançon et de Dijon. Des organisations ou des collègues qui avaient espéré que l'autonomie ou la fusion des établissements pouvait, par le dialogue, permettre d'adapter l'enseignement supérieur à son environnement immédiat, dénoncent aujourd'hui le manque de concertation et de clarté de cette politique.

En effet, fidèle à sa conception toute personnelle de la "concertation", le président Bonnin tente le passage en force pour imposer des statuts de cette COMUE:

• Lors du conseil académique du 2 juillet, le président Bonnin refuse le vote à bulletin secret, pourtant demandé,
• Lors du Comité Technique du 15 juillet, le président Bonnin refuse le dialogue avant le vote,
• Le préambule des statuts, qui comporte pourtant toute la vision politique de la COMUE, n'a jamais été voté, ni au CT, ni au CA, par "manque de temps" par rapport aux délais imposés par le ministère,
• Le président Bonnin a également refusé un report du vote, invoquant le même impératif de délai, alors même que l'université de Franche-Comté avait repoussé le sien.

A toutes ces manœuvres, on mesure combien le président Bonnin, avec un zèle tout particulier pour jouer les bons élèves auprès du ministère, méprise le débat démocratique au sein de l'université.

La mise en œuvre de cette politique réunit aujourd'hui contre elle un front intersyndical élargi.