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Son prophète, le vice-président délégué en charge du suivi de l’offre de formation et du pilotage, est actuellement en tournée pour annoncer des diminutions d’heures d’enseignements pour l’offre de formation 2017-2021.
A l’UFR Sciences et Techniques, il s’agit d’une demande de diminution de 5000 heures par rapport à cette année, soit -13,5 %, alors que les effectifs étudiants augmenteront encore à la rentrée prochaine. En volume horaire, cela équivaut grosso-modo à la fermeture de tous les masters qui ne sont pas en formation continue. La situation est en gros analogue dans les autres UFR.
Ce n’est pas l’I-SITE qui permettra de sauver nos formations. En effet, les heures de formation des masters internationaux de l’I-SITE devront êtres supportées presque exclusivement par les composantes. De plus, les licences pouvant permettre l’accès à de tels masters dits «d’excellence» seront elles aussi surdotées, au détriment des autres bien évidemment.
La politique d’austérité imposée par le gouvernement est largement responsable de cette situation, puisque les dotations insuffisantes entraînent un non-recrutement de personnels, conduisant à un nombre important d’heures supplémentaires pour assurer les formations.
Cette politique d’austérité docilement appliquée par la «gouvernance» de l’université n’explique pas seule l’ampleur des coupes successives imposées sur l’offre de formations . Ces dernières sont également le résultat de choix politiques locaux ayant d’autres priorités. Ainsi, le choix d’investissements immobiliers (bâtiment Muliplex, Maison Internationale des Chercheurs, institut Marey) sous forme de Partenariats Publics-Privés (PPP) dont on sait qu’ils reviennent extrêmement cher. Ainsi également un Partenariat Public d'Innovation (PPI) pour la construction d’un bâtiment de pharmaco-imagerie en lien avec un GIS dont le président n’est autre que Monsieur Bonnin. Ajoutons à cela des dépenses somptuaires en communication et réceptions à hauteur respective de 724.000€ et 711.000€ en 2015.
Si ces politiques conduisent aujourd’hui à remettre en cause l’offre de formations, elles impacteront également très rapidement la recherche, puisque la fermeture de masters ne permettra plus une irrigation des laboratoires. A terme, c’est le lien entre recherche et formation qui sera détruit.
Une autre politique est possible. Soyons nombreuses et nombreux à refuser cette attaque contre les missions fondamentales de l’université. Nous invitons tous les personnels et étudiants à se joindre aux actions qui seront organisées prochainement.