En utilisant le terme « prise d’otages » pour les professeurs grévistes qui ont retenu notes et copies, E. Macron assimile les fonctionnaires de l’Éducation nationale à des terroristes, alors même que le mouvement auquel ont été contraints les enseignants du second degré provient de mois de mobilisation et d’un manque d’écoute total de la part du ministre de l’Education.

La solution imaginée par Jean-Michel Blanquer, qui consiste à prendre du contrôle continu dans les résultats du baccalauréat, rompt le principe d’égalité et donne une insécurité juridique à certains résultats dont il sera responsable.

Nous, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels BIATSS de l’université, condamnons toute tentative du ministre de remettre en cause le droit de grève en multipliant les menaces de retraits de salaire de 15 jours, en multipliant les menaces de sanctions à l’encontre des collègues qui ont décidé la grève au moment de saisir les notes ou de participer aux jurys d’examens.

Nous rappelons notre soutien aux collègues qui ont manifesté leur opposition aux réformes Blanquer du Bac, des lycées, de Parcoursup et du projet de loi dit « école de la confiance » et avec nos collègues, nous en demandons à nouveau l’abrogation.

SNESUP-FSU SNCS-FSU FERC-Sup CGT SNASUB-FSU