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Le 1er février 2019, le Premier ministre a annoncé la mise en place de trois groupes de travail en vue de la présentation au parlement (début 2020) d'une loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Ces groupes de travail étaient constitués de parlementaires de la majorité, de haut-fonctionnaires, d'industriels, de présidents d'universités et de dirigeants d'établissements publics (CNRS, INSERM, CEA, etc.). Ils étaient organisés selon trois thèmes : financement de la recherche (GT1), attractivité des emplois et des carrières scientifiques (GT2), recherche partenariale et innovation (GT3). A l'issue de plusieurs semaines d'auditions (personnalités qualifiées, dirigeants d'entreprises, représentants syndicaux, etc.) et du dépouillement de contributions écrites institutionnelles et individuelles1, les groupes de travail ont rendu leurs rapports le 23 septembre dernier.
Sans surprise, la lecture de ces rapports confirme que la politique actuelle en matière d'enseignement supérieur et de recherche ne sera vraisemblablement pas infléchie, mais au contraire accentuée par la prochaine loi. On note en particulier les recommandations suivantes :
- GT1 : importance accrue de l'ANR et du HCERES, politique de primes individuelles et accélération de carrière pour les chercheurs ayant des financements européens (ERC).
- GT2 : suppression de la qualification, de l'habilitation à diriger des recherches, impossibilité de passer professeur des universités en local, modulation de service, contrats de projet pour «lutter contre la précarité» (sic) et CDD de type tenure-tracks pour «attirer les talents» (re-sic).
- GT3 : création de pôles universitaires d'innovation (PUI) en remplacement des SATT, «exposition» obligatoire des doctorants à la recherche privée.
Nous mettons à disposition un document de 6 pages résumant l'ensemble des rapports des trois groupes de travail.
Les rapports complets sont disponibles ici.