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Lors de la conférence des directeurs et directrices de composantes du mois d'octobre, le Président Thomas a annoncé sa demande de baisse des capacités d’accueil dans certaines composantes pour la rentrée 2022.
Au niveau national, si la rentrée 2021 voit arriver 59 400 étudiantes et étudiants supplémentaires1, pour 2022 le service du ministère projette une nouvelle augmentation de 17 100 supplémentaires. Doit-on se contenter de réduire l’accès aux formations du Supérieur pour la jeunesse alors qu’il manque l’équivalent de 2 à 3 universités pluridisciplinaires de taille moyenne sur le territoire national ? La jeunesse ne mérite t-elle pas un vrai projet politique ? La solution envisagée par la présidence de l’université de Bourgogne pour la rentrée 2022 pour pallier le sous-financement de l'Etat dans l'enseignement supérieur ne fait qu'augmenter la difficulté d'accès à l'enseignement supérieur et accentuer les inégalités.
Nous rappelons que l’insuffisance de capacités d'accueil est la conséquence directe du manque de moyens matériels et humains des établissements, qui procède de choix politiques de restrictions budgétaires pour les services publics depuis de nombreuses années. Au niveau national, la mobilisation des "Sans facs" prend de l'ampleur et témoigne de la difficulté à faire appliquer le droit d'étudier.
D’autres moyens existent pour établir un rapport de force avec les décideurs politiques, telle la mobilisation de la filière sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), en sous-encadrement chronique ces dernières années (très loin de la moyenne d’un enseignant pour 18-20 étudiants avec des pointes à 1 pour 40, 60 ou 100), qui a commencé l'année avec des actions des « STAPS oubliés » partout en France et une rentrée décalée dans la plus grande UFR de France.
Nous appelons donc la direction de l’université à instaurer un rapport de force non pas avec ses composantes mais plutôt avec le ministère afin d'obtenir les moyens de garantir notre mission de service public de l'enseignement supérieur.