En ce début d’année 2025, la situation des universités est particulièrement grave. Comme tous
les services publics, elles risquent de subir des coupes budgétaires massives alors que 80 %
d’entre elles sont déjà déficitaires. À l’UBE, le budget initial affiche un solde budgétaire déficitaire
de 18,8 millions d’euros. Ces élections aux conseils centraux offrent une occasion d'exprimer nos
revendications et de débattre de l'avenir de l'enseignement supérieur et de sa place dans un monde
bouleversé par les crises sociales et écologiques. Nous serons vigilant·es et nous continuerons de
résister aux politiques qui visent à détruire les services publics, à généraliser la précarité et
à étouffer l’esprit de solidarité. Nous devrons trouver les moyens de reconstruire une université de
service public, libre et critique, recentrée sur ses missions que sont l'élaboration, la diffusion et
la préservation des savoirs critiques, indispensables pour penser et agir dans le monde qui vient.
Nous indiquons ici quelques résultats obtenus grâce à nos élues et élus aux conseils centraux de
l’uB lors de la courte précédente mandature ainsi que nos principaux engagements. Vous pouver
consulter les analyses dont ils découlent ainsi que
nos listes de candidates et candidats.
Quelques résultats obtenus :
Motions proposées par nos élues et élus aux Conseil d’Administration et au
Conseil Académique et toutes adoptées à l’unanimité :
- sur la situation budgétaire aux CA des 13 mars et 16 décembre 2024,
- sur la réforme de la formation initiale des enseignants au CA du 9 avril 2024,
- sur l’environnement au CAC du 30 avril 2024,
- sur le conflit israëlo-palestinien aux CA des 13 mars et 16 décembre 2024.
Les principes que nous défendons :
- rompre avec la concurrence généralisée pour une université de service public ;
- améliorer les conditions de travail et d’études ;
- lutter contre les risques psycho-sociaux et les violences sexistes et sexuelles ;
- procéder à des recrutements sur statuts nationaux ;
- transparence sur les dotations entre composantes en volume et en enseignants ;
- remettre les libertés académiques et les connaissances au centre de l’université ;
- agir pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Recherche - Nos engagements
- défendre la liberté académique et l’octroi aux personnels des moyens et des conditions de mener
des travaux sans pression de rentabilité immédiate ; une attention particulière sera attirée sur
les relations avec la région BFC et Dijon Métropole, financeurs « historiques » ;
- défendre l’indépendance de la recherche en renforçant les budgets récurrents pour les équipes
(meilleure utilisation des préciputs) ;
- lutter pour rendre le temps de recherche qui est sacrifié dans des tâches administratives (meilleure
reconnaissance des responsabilités, décharges, création de postes support, etc.) ;
- rééquilibrer la distribution des financements en mettant fin à la politique de concentration des
moyens sur une minorité ou sur des thématiques priorisées et favorisées par l’EPE ou les PIA ;
- défendre, à la CR et au CAC, la transparence et l’équité s’agissant des « avancements locaux »
et attributions de primes RIPEC ;
- être attentives et attentifs au mal-être des personnels quel que soit leur statut dans les laboratoires,
les accompagner et les soutenir dans le cadre de procédures de conciliation équitables.
Précarité - Nos engagements
- tout mettre en œuvre pour la titularisation par création des postes nécessaires sur des tâches pérennes ;
- refuser la création de nouvelles CPJ ;
- mettre en œuvre de façon systématique la mensualisation de la rémunération ;
- appliquer pour l’ensemble des non titulaires le principe « à travail égal rémunération égale »
(salaire, primes, durée de travail, etc.) ;
- agir pour que les vacataires obtiennent l’égalité des droits sociaux (par exemple en cas de maladie).
Environnement - Nos engagements
- Œuvrer pour que tous les étudiants et étudiantes de licence aient bien accès
à une formation sur les enjeux environnementaux, que son financement soit pérenne
et n'impose pas de contrepartie aux formations ;
- Considérer la rénovation des bâtiments et les actions de réduction de notre impact sur
l'environnement comme des missions à part entière de l'université, qui ne peuvent pas
servir de variable d'ajustement du budget, ni passer à la trappe faute de volonté de garantir
un financement ;
- Travailler avec la commission à la recherche à la meilleure façon de faciliter les
échanges entre disciplines au service des questions environnementales. Loin d'un pilotage
politique de la recherche, il s'agirait de trouver les meilleurs moyens de faire se
rencontrer des spécialistes de domaines variés autour de ces enjeux ;
- Lancer des assises de la mobilité, pour consulter l'ensemble de la communauté sur des
mesures concrètes concernant l'impact des déplacements professionnels. Parmi les mesures
sur lesquelles pourrait porter la consultation, on peut compter les financements de colloques,
les modes d’évaluation des projets et des dossiers et l’encouragement des mobilités plus douces.
Listes soutenues par SNESUP-FSU, FERCSUP-CGT, Sud-Education, Sud-Recherche