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Communiqué de presse des élus des listes « Défendre la démocratie, les libertés universitaires ; résister, reconstruire » et « SNASUB-FSU » au Conseil d’Administration et au Conseil Académique de la COMUE UBFC.
Dans la série on ne change pas une équipe qui perd : même structuration d’équipe, même stratégie « d’excellence », même fonctionnement autocratique
Avant les dernières élections, cette COMUE avait connu une grave crise pendant deux ans suite à la démission du Président (Nicolas Chaillet). Dès lors, 2 administrateurs provisoires avaient été nommés successivement pendant 2 ans et le dernier a remporté les élections de 2020.
La nouvelle équipe autour du Président de la COMUE, Dominique Grevey, a reconduit depuis 2 mois la même vision stratégique et la même structuration organisationnelle qui a déjà montré toutes ses limites et tous ses dysfonctionnements par le passé. Les luttes d’influence entre établissements et les conflits d’intérêts ont gravement sclérosé la précédente mandature, par exemple dans la coordination du projet ISITE-BFC. Cette continuité a cependant été entérinée par les acteurs politiques et économiques locaux dont la Région BFC, principal soutien financier de cet établissement. Même si le contexte sanitaire focalise les élus régionaux sur d’autres fronts, ce soutien sans réserve interpelle néanmoins.
L'opposition écartée
La stratégie de la Présidence de la COMUE UBFC est très préoccupante concernant la désignation des membres de la Commission des Statuts (voir notre précédent communiqué). Cette commission aura pour mission de définir le règlement intérieur, les statuts, les types d’emploi et les missions de tous les personnels de la COMUE. Elle devra également réfléchir à la nouvelle forme du futur contrat quadriennal à partir de 2022.
La future COMUE est plus que jamais soumise aux contingences de la LPR (loi de programmation et de recherche) de Madame Vidal tant décriée au niveau national par l’ensemble des syndicats et de nombreuses instances nationales liées à la recherche et à la formation universitaire. Dans les préconisations de cette LPR, le nombre croissant de personnes extérieures nommées dans les instances décisionnaires se fait au détriment du nombre de personnes élues représentant les personnels et les usagers, et donc au détriment de la défense de ces derniers. Ce « néo-management » entraînera de fait la COMUE dans une politique de recherche de plus en plus soumise à des objectifs exclusivement économiques et locaux, de mise en œuvre de formations élitistes excluant une majorité des étudiant·es et, bien sûr, de recours accru à des personnels précaires.
Enfin, lors du dernier Conseil d’Administration (CA) du 28 janvier 2021, le Président Dominique Grevey a fait adopter un changement du futur mode électif des élus au CA et au Conseil Académique de la future COMUE (dans 2 ans). Cette évolution de « gouvernance » a pour but de satisfaire le jury chargé de l’évaluation du Projet ISITE-BFC. Cependant, cette proposition de changement n’a pas même été avalisée officiellement, ni par les CA des établissements membres ni par le CA de la COMUE. Preuve s’il en est que les dysfonctionnements du passé se perpétuent en ce début de mandat.