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Nous répondons ici aux questions fréquemment posées et aux remarques fréquemment faites sur nos candidatures.
Cette question est fréquemment posée, sous cette forme ou sous forme de remarque comme « Votre candidature n'est pas crédible puisque vous n'avez pas de candidat à la présidence » ou « En fait vous êtes juste là pour être contre ».
Or contrairement à ce que beaucoup semblent croire, les élections aux conseils centraux ne sont pas une élection présidentielle, et la personnalisation à outrance qu'on observe désormais dans ces élections universitaires nous paraît en elle-même contestable.
Notre liste a été constituée sur la base d'une intersyndicale en vue d'une élection à la représentation proportionnelle couplée à une règle majoritaire, c'est-à-dire un scrutin de listes. Ce seront les résultats qui pourront permettre de proposer ou non un·e candidat·e à la présidence. Vouloir organiser cette élection autour d'une personne alors que l'essence même est d'avoir une liste et un projet nous parait incohérent. La force du collectif nous semble davantage constitutive de notre projet et de nos valeurs que nous ne travestissons pas derrière un ou une candidat·e présenté·e comme providentiel·le. Ces élections devraient au fond être comme le monde universitaire que nous appelons de nos voeux : un monde d'égaux échangeant et construisant en commun leur avenir.
Notre ambition est donc d'avoir le plus grand nombre d'élus dans tous les conseils et non de soutenir une personne. Si nous sommes en position favorable, nous prendrons nos responsabilités comme nous l'avons toujours fait.
Constituer des listes dans tous les collèges n'est jamais, nulle part, chose aisée pour une liste intersyndicale. Nous avons souhaité rassembler autour de nos projets et de nos principes de collégialité et de partage et non à tout prix soutenir un·e candidat·e, nous avons cherché à agréger celles et ceux qui — au-delà des organisations syndicales — ne se contentaient ni du statu quo, ni du fatalisme à l'égard de l'avenir de l'université.
Si nous sommes en position favorable, nous prendrons nos responsabilités pour élire l'un·e des nôtres comme président·e. Notre projet et nos valeurs ne sont pas centrés sur une personne mais sur l'avenir de l'ESR conçu comme un service public au service de toutes et tous. Nous continuons de considérer — alors que la bureaucratisation et la gestion managériale de l'université s'accélèrent — que c'est aux personnels dans la diversité de leurs profils et de leurs statuts qu'il revient de décider de l'organisation de notre avenir.
Dans le cas contraire où nous n'obtiendrions pas la majorité, nous ne soutiendrons aucun des deux autres candidats, dont les programmes sont incompatibles avec notre programme et nos propositions.
Le mouvement social en cours contre la réforme des retraites a mobilisé l'essentiel de nos énergies depuis le mois de décembre. Nous avons tenu des réunions publiques au mois de novembre dans plusieurs sites délocalisés. En outre, nous n'attendons pas les élections pour proposer des assemblées générales et autres réunions d'informations. Enfin, les collègues qui souhaitent solliciter nos organisations syndicales (FSU ou Fercsup-CGT) peuvent le faire et le font à n'importe quel moment de l'année.
Nous ne présentons pas de listes dans ces collèges en vertu d'un accord électoral avec le SNASUB-FSU, qui est notre liste partenaire naturelle puisque, appartenant à la FSU, nous partageons les mêmes analyses et visions de ce que devrait être une université de service public.
Listes soutenues par SNESUP-FSU, SNCS-FSU, FERCSUP-CGT, SNUIPP-FSU, SNES-FSU